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Notre souvenance a une portée limitée. Que savons-nous des premières années de notre vie ? et de I’événement, tellement considérable, de notre naissance ? et des mois qui l’ont précédée, ce temps durant lequel notre organisme s’est construit, et a fait l’expérience de

ses fonctions… ? Sommes-nous – comme un livre dont les premières pages ont été arrachées – séparés de notre commencement ? Si le souvenir nous manque, en revanche, nous possédons une mémoire, dérobée à toute investigation raisonnable : la Mémoire Organique. Et nous possédons, sans l’avoir éprouvé, le moyen d’expression de cette mémoire : la Formulation. Mais nul n’a pu en faire l’expérience avant la création du Closlieu et du Jeu de Peindre. Ce livre présente le Jeu de Peindre, et la Formulation qui nait de ce jeu. La Formulation – un code structuré et universel, et composé d’un nombre établi d’éléments – se déroule selon des lois qui lui sont propres. Sa connaissance donne un nouveau regard sur la Trace et sur celui qui émet sa trace.

La Trace de la Mémoire Organique

Je prends la décision de publier ce livre en avril 2020, en plein cœur du confinement mis en place pour juguler la crise sanitaire liée au Covid19. Il y a quelques semaines, nous avons verrouillé les portes et les fenêtres et quitté la ville, comme beaucoup de ceux que la pandémie menaçait. Et maintenant, nous attendons, avec espoir et patience, que le coronavirus cesse de déployer son ombre sur le monde. Être en danger, c’est, pour moi, revivre les années inoubliables de ma jeunesse, les douze ans de ce IIIème Reich qui prétendait durer 1000 ans. Les séances du Jeu de Peindre dans mon Closlieu parisien sont à l’arrêt, comme nos autres activités quotidienne. Ici, au milieu des premiers buissons en fleurs, je regarde l’Institut de Recherche qui se trouve là, dans son état inachevé, en attente des derniers travaux, eux aussi suspendus. Et j’écris. Par exemple, ce livre. Arno Stern

Le Servant du Jeu de Peindre

Je suis né, après la première guerre mondiale et la grande inflation, dans l’Allemagne accablée et ruinée, où mes parents tentaient de survivre. Ils ont fui, dès l’installation du nazisme. Mon enfance s’est passée en France, en Franche-Comté d’abord, puis dans la Vallée du Rhône, où l’exode nous a déposés en 1940, avant une nouvelle fuite jusqu’à l’internement dans un camp de travail en Suisse. À mon retour en France, j’ai fait une rencontre décisive : les enfants. J’ai fait peindre les orphelins de guerre dans un home de la région parisienne. Ensuite, j’ai installé, en ville, un lieu magique : le Closlieu. J’y ai découvert la Formulation – un code universel, jusque-là ignoré, et dont la connaissance transforme le regard sur la Trace. J’ai inventé un métier : le Servant du Jeu de Peindre, un métier passionnant, que j’exerce avec un interminable enthousiasme. Je n’ai pas de mérite à avoir créé le Closlieu, la Sémiologie de l’Expression, la fonction de Servant du Jeu de Peindre. Les circonstances exceptionnelles de ma vie en sont la cause. Mes racines plongent dans un passé culturel révolu. Mon activité vise un avenir au-delà de notre société.

Arno Stern est le premier praticien d’éducation créatrice, une fonction qu’il a inventée au sortir de la guerre, en 1946, et qu’il continue à exercer. Dans le Closlieu – l’espace qu’il a créé pour cette activité -, il a fait une extraordinaire découverte : la Formulation. On a fait croire que le dessin enfantin est le produit de l’imagination, d’une fantaisie débridée… En vérité, il est dicté par une nécessité organique, et il s’accomplit selon des lois spécifiques qui, seules, permettent de le comprendre. Aux observations qu’Arno Stern a faites pendant une cinquantaine d’années dans le Closlieu, s’ajoutent ses expériences avec des populations lointaines, auprès desquelles il a séjourné, dans des déserts, la brousse, la forêt vierge, et qui démontrent que la Formulation est un code universel. Dans ce livre, le quatorzième de l’auteur, Arno Stern parle avec un enfant du jeu de peindre dans le Closlieu mais, à travers ses propos, il s’adresse aussi aux parents, aux éducateurs et aux enseignants. Il décrit la naissance de la Formulation chez le petit enfant et son évolution, à travers tous les stades de la vie – car elle n’est pas limitée à la période de l’enfance. Peter Lindbergh a eu le privilège d’accompagner un groupe d’enfants dans le Closlieu. Ce célèbre photographe montre, par ses images, le déroulement d’une séance. Il révèle, dans les clichés en gros plans, la concentration de l’enfant accomplissant un acte vital.

Le dessin enfantin n’existe pas ! déclare Arno Stern Dessiner veut dire Désigner. Or, le propre de la trace de l’enfant n’est pas de montrer, mais seulement de produire. Parler des dessins enfantins accréditerait l’idée que c’est une manifestation limitée à un moment de la vie. En vérité la Trace spontanée, née dans la petite enfance, accompagne la personne durant toute sa vie. La Trace de l’enfant appartient à un code universel, génétiquement déterminé : la FORMULATION. Ses composantes forment un ensemble structuré, nullement fantaisiste. Pour être spontanée, la Trace doit être libérée d’images imposées, et aussi de l’écrasante attente d’autrui. Voilà pourquoi la Formulation n’a pu se produire que depuis l’existence d’un lieu abrité, préservant sa manifestation de toute pression et de toute spéculation : LE CLOSLIEU. Les textes inédits et réunis dans cet ouvrage parlent du Closlieu, des actes qu’il permet, de la trace qui en résulte… et de la société qui entoure cette enclave de quiétude.

J’étais ce jeune homme ardent, sorti du camp d’internement. Ma carrière a commencé auprès de petits orphelins de guerre. Tout était à créer. J’ai inventé mon métier de Servant. Je l’exerce toujours, et avec le même élan enthousiaste, dans le Closlieu imaginé il y a tant d’années. C’est là qu’est né le Jeu de Peindre. C’est là que s’est révélée à moi la Formulation. Nul autre ne l’avait rencontrée. Il m’incombe de la faire connaître. Cela donne un nouveau regard sur la Trace. 150 années d’erreurs sont à corriger. L’art de peindre appartient aux artistes ; le Jeu de Peindre appartient à tous. Chaque personne, petite ou grande, est capable de jouer dans le lieu qui régénère la spontanéité. Lorsque vous lirez ce livre, vous apprendrez qu’il a existé un âge d’or pour l’Expression. Dans ce livre, j’avais envie de vous raconter aussi ce qu’a été une enfance menacée, l’errance, la clandestinité, la précarité – et cependant – une enfance heureuse.

Le récit passionnant de l’expérience de l’auteur dans ce lieu d’expression et de “plusêtre” que représente depuis plus de 40 ans le “Closlieu”. Arno Stern est praticien d’éducation créatrice, fondateur du Closlieu et de l’Institut de Recherche en Sémiologie de l’Expression Arno Stern. A quarante années de pratique, l’auteur a joint une recherche scientifique exigeante sur les implications, les modalités, les conséquences chez l’homme de l’expression picturale.

Feliz como un niño que pinta

¿Acaso hay algo más inocente y espontáneo que los primeros trazos de un niño al pintar? ¿Y si esos primeros trazos tuvieran una significación mucho más profunda de lo que solemos pensar? Arno Stern es el precursor de la Educación Creadora. El primero en desempeñar el rol de «asistente», una función que inventó al final de la guerra, en 1946, y que continúa ejerciendo. El Closlieu, donde se desarrolla el juego de pintar, es el espacio que creó para esta actividad y donde hizo un descubrimiento extraordinario: la Formulación. A las observaciones que Arno Stern ha realizado durante más de sesenta años en el Closlieu, se suman sus experiencias con las poblaciones remotas en las que permaneció observando y aprendiendo, en los desiertos, la selva, el bosque virgen, y que demuestran que la Formulación es un código universal. En este libro, Arno Stern habla con un niño sobre del juego de pintar en el Closlieu pero, a través de sus palabras, también se dirige a madres y padres, docentes y educadores. Describe el nacimiento de la Formulación del niño y su evolución en todas las etapas de la vida, ya que, como veremos, no se limita al período de la infancia. Peter Lindbergh tuvo el privilegio de acompañar a un grupo de niños en el Closlieu. Este famoso fotógrafo mostró, a tra­vés de sus imágenes, el progreso de una sesión. Sus imágenes embellecen este canto al juego de pintar y revelan, en los clichés de los primeros planos, la concentración del niño desem­peñando un papel vital.

Die Rhythmen und Rituale unserer Kinder: Vom Reichtum, der von innen kommt

Das Kind will nichts als Nudeln essen oder auf Bildschirme schauen? Den ganzen Tag tanzen oder Rennauto spielen? André Stern ermutigt zur Gelassenheit: Die ganz eigenen Rituale und Rhythmen von Kindern sind ein bedeutsamer Ausdruck ihrer Ziele und Bedürfnisse. Sie sind Ruhepunkte, von denen aus Kinder Anlauf nehmen können für das große Abenteuer: immer wieder aufbrechen zur Entdeckung neuer Horizonte. Auf seine unnachahmliche Art, in Text und wunderbaren Fotos, schaut André Stern genau hin: auf Trotzanfälle, ausgefallene Spiele und Gewohnheiten von Kindern. Unsere Töchter und Söhne wissen, was gut für sie ist, und alles, was sie tun, hat einen Sinn. Dieses Wissen ist jedem Kind angeboren, und wir sollten es schützen, um es nicht zu zerstören. Wenn der 7-Jährige wunderbar singen, aber noch nicht gut rechnen kann, dann können wir uns bewusst machen, dass er im eigenen Tempo, im eigenen Rhythmus lernt. Und die 3-Jährige, die immerzu denselben Pulli tragen will, ist nicht stur, sondern folgt ihrem eigenen Ritual. Hören wir auf, unsere Kinder in Muster zu pressen, und lassen wir uns stattdessen von André Sterns Faszination für ihren »eigenen Kopf« anstecken.

Begeisterung: Die Energie der Kindheit wiederentdecken

Jedes Kind ist von Natur aus neugierig, interessiert und voller Begeisterung. Aber in vielen Teilen unserer heutigen Welt wird nach der Vorstellung erzogen, Leistung um jeden Preis zu fordern. Die Kinder bleiben dabei oft auf der Strecke. Dabei ist die Kindheit die wertvollste Ressource eines Menschen. Wir müssen sie daher schützen und achten, denn sie ist einzigartig und einmalig. Aber auch Erwachsene können und sollen sich Begeisterungsfähigkeit erhalten. Begeisterung verleiht uns Flügel, sie macht uns regelrecht genial. Das wissen wir instinktiv, doch die Wissenschaft liefert uns inzwischen sogar Erklärungen darüber, was in uns genau passiert, wenn wir begeistert sind. »Begeisterung ist angeboren. Sie muss weder trainiert noch entwickelt werden, sie ist wie ein innerer See. Doch ist sie meistens überdeckt von Wolken und Vorhängen, die es zu entfernen genügen würde«, meint André Stern.

Spielen, um zu fühlen, zu lernen und zu leben

André Stern, der mit seinem Buch … »und ich war nie in der Schule« einen Bestseller landete und seither auf Veranstaltungen Säle füllt, hat ein fesselndes Plädoyer für bedingungsloses Vertrauen in die natürliche Entwicklung unserer Kinder verfasst. Statt Leistungsoptimierung und Konkurrenzdenken setzt er auf die individuelle Entwicklung und das eigene Tempo des Kindes.

»Das Spiel ist für das Kind die direkte Art, sich mit dem Alltag, mit sich und mit der Welt zu verbinden. Für Kinder ist das freie Spiel ein Bedürfnis. Eine Veranlagung, ein Hang, oft ein Drang. Es ist für das Kind eine tiefe Erfüllung.« André Stern

…und ich war nie in der Schule: Geschichte eines glücklichen Kindes

“Guten Tag, ich heiße André, ich bin ein Junge, ich esse keine Bonbons und ich gehe nicht zur Schule!” So lautete der Standardsatz, mit dem André Stern den Erwachsenen begegnete, wenn sie ihn darauf ansprachen, warum er zu Zeiten, in denen andere Kinder in der Schule waren, frei herumlief. Der letzte Teil des Satzes sorgte zumeist für einen gewissen Aufruhr – und tut es auch heute noch. Jetzt erzählt André Stern seine Geschichte, die Geschichte eines Kindes, das nie eine Schule besucht hat. Er berichtet plastisch, charmant und unterhaltsam, wie er sich in aller Freiheit ebenso eingehend mit Mathematik und Technik beschäftigte wie mit Tanz, Literatur, Gitarrenbau und Sprachen. So war seine Jugend reich an intensiven Lernerlebnissen – und dennoch frei von Stress, Konkurrenzkampf, Leistungsdruck und der Jagd nach guten Noten. Europaweit gibt es inzwischen eine Debatte darüber, ob die Schulsysteme unsere Kinder nicht in ein Korsett zwängen, das für die meisten zu eng ist und sogar krank machen kann. Zu dieser Debatte soll André Sterns Buch ein undogmatischer Beitrag sein. Es enthält kein Patentrezept, sondern einfach die ganz persönliche Geschichte eines glücklichen Kindes, das ungestört seine Talente entdecken und entfalten konnte, um schließlich zu dem umfassend gebildeten, kreativen, erfolgreichen Mann heranzuwachsen, der André Stern heute ist.

Der Bestseller nun als Taschenbuchausgabe

Trifft den Nerv der deutschen Schul- und Bildungsdebatte

André Stern war nie in der Schule. In diesem Buch berichtet er, wie er sich in aller Freiheit mit Mathematik, Technik, Tanz, Literatur, Gitarrenbau und Sprachen beschäftigen konnte. Seine Jugend war frei von Stress, Konkurrenzkampf und der Jagd nach guten Noten. Keine Anleitung zum Nonkonformismus, sondern die persönliche Geschichte eines glücklichen Kindes, das ungestört seine Talente entdecken und entfalten konnte.

Werde, was Du warst: Manifest für eine Ökologie der Kindheit

“Werde, was du warst ist ein leidenschaftliches Manifest für ein Umdenken im Bildungssystem, das auf eigenen Erfahrungen des Lernens ohne Schule und fundierten Erkenntnissen aus Kunst und Wissenschaft beruht. André Stern ist die Verkörperung des natürlichen Lernen; als renommierter Künstler, Erzieher und liebender Vater zeigt er, dass Kinder sich am besten entfalten können, wenn wir verstehen, wie und warum sie lernen, und ihnen dann die besten Wachstums- und Entwicklungsmöglichkeiten bieten können. Sir Ken Robinson”

Les rythmes et rituels de l’enfant – les clés d’une parentalité sereine

L’enfant aime aller, chaque matin, regarder les camions passer sur la nationale. Et pour rentrer à la maison, il veut toujours prendre le même chemin. Au petit déjeuner, il aime que ses quatre tartines soient, toujours, préparées de la même manière… Les petits et grands rituels font partie du quotidien, ils participent à la construction de cette fameuse « zone de confort », décriée à tort. Car l’enfant ne part à la découverte du vaste monde, ne va à la rencontre du nouveau que lorsqu’il ou elle possède un port d’attache. Et ce sont ses rythmes et ses rituels, ainsi que ceux des adultes qui l’entourent, qui lui offrent cet espace de quiétude et de sécurité, qui lui donne la liberté et l’enthousiasme d’explorer. L’enfant est, par nature, un géant des potentiels, et plus nous lui ferons confiance, plus il pourra les exprimer. Oublions nos attentes et nos idées préconçues, changeons de perspective et laissons-nous guider par l’enfant, pour une parentalité plus sereine. Initiateur du mouvement Écologie de l’enfance, l’auteur André Stern nous offre un voyage poétique et inspirant, au coeur de petites et grandes histoires d’enfants, loin des conseils tout faits et des injonctions de la parentalité.

Tous enthousiastes ! Retrouvez votre énergie d’enfant

Savez-vous que tous les enfants naissent enthousiastes ? Avec ce livre, André Stern propose aux lecteurs de renouer avec leur enthousiasme, une énergie fondamentale qu’ils possèdent tous, parfois sans le savoir. Un récit construit de manière poétique et initiatique, composé d’histoires, de pensées, de témoignages et de textes qui racontent l’enthousiasme comme moteur de vie à tout âge. Une réalité démontrée par les neurosciences. L’analyse d’André Stern se fonde notamment sur les recherches du Professeur Gerald Hüther, chercheur en neurobiologie. Un message porteur de changement. La lecture de ce livre vous aide à libérer votre force intérieure, à revoir l’échelle de vos priorités et à trouver l’élan de votre accomplissement. Avec les contributions de nombreuses personnalités : Richard Bach, l’auteur de Jonathan Livinsgton le goéland, Joël de Rosnay, chercheur et auteur, Jean-François Bernardini, chanteur du groupe I Muvrini, Arno Stern, pédagogue et chercheur, Jocelyn Dunn, astronaute, Satish Kumar, penseur, ainsi que Aleksander Baj, Benoît Le Goëdec, Michèle Stern et Pauline Stern.

Jouer : Faisons confiance à nos enfants

“Le jeu est pour l’enfant la manière la plus directe de se connecter à la vie de tous les jours, à lui-même et au monde. Pour l’enfant, le jeu libre est une nécessité. Une prédisposition, un penchant, souvent un impératif. Il est, pour l’enfant, un accomplissement profond.” André Stern. La concurrence, les attentes, les systèmes d’éducation soumettent les enfants et leurs parents à une énorme pression. Dans ce contexte, le jeu est relégué au titre “d’activité pour les loisirs”, les dispositions naturelles des enfants restent incomprises, et d’innombrables possibilités de développement leur sont dérobées. Avec Jouer, André Stern livre un plaidoyer captivant pour l’avènement d’une nouvelle attitude face à l’enfant. Une attitude – et non une méthode – applicable partout et en toutes circonstances, dont l’ingrédient principal est une confiance inconditionnelle dans les dispositions natives de l’enfant. Cet ouvrage nous invite, au lieu de chercher à optimiser les performances et la compétitivité, à prendre au sérieux l’enfant qui joue. Car lorsqu’ils font l’expérience de notre confiance dans leur développement spontané, nos enfants vivent leur plein potentiel, et c’est précisément en jouant à leur rythme, sans contrainte et avec bonheur, qu’ils apprennent vraiment.

…et je ne suis jamais allé à l’école : Histoire d’une enfance heureuse

Ce livre, qui raconte l’histoire d’une enfance heureuse, comble une lacune : jusqu’ici, personne ne savait ce qu’il advient d’un enfant qui, profondément enraciné dans notre société et sa modernité, grandit loin de toute scolarisation, sans stress, sans compétition, sans programme préétabli ni référence à une quelconque moyenne. Combler cette lacune permet de tordre le cou à certaines idées reçues. Grandir loin de l’école ne conduit pas fatalement à devenir un sauvage analphabète, asocial et incompétent ; les moyens d’accéder au savoir et à la réussite sont nombreux et inattendus ; et le cas d’André Stern n’est pas l’apanage d’une famille aisée.

Alphabet: Angst oder Liebe – Das Buch

Wie wollen wir unsere Kinder ins Leben gehen lassen? Wollen wir sie auf eine Angstgesellschaft vorbereiten, in der es zu funktionieren gilt? Oder wollen wir, dass sie ein Leben in Freiheit, Verbundenheit und Glück führen können? Die Zeit ist reif für eine Veränderung unserer Denkweise. Dafür werden wir neue Ideen erfinden und neue Begriffe formulieren. Statt Erziehung kann Beziehung , statt Profit kann Wert , statt Angst kann Liebe stehen. Was jetzt ansteht, sind also nicht neue Buchstaben, sondern ein neues Haltungsalphabet. alphabet Das Buch mit bisher unveröffentlichtem Material, Interviews, Berichten von den Dreharbeiten zum Film und Tagebuchaufzeichnungen über die glücklichen ersten Jahre von Antonin Stern. Antonin wächst wie schon sein Vater ohne Schule und ohne Unterricht auf. Getragen von Verbundenheit und Begeisterung zeigt er uns, wie sehr wir den Kindern und ihren angeborenen spontanen Veranlagungen vertrauen können. Ein Buch, das Mut macht, das Alte loszulassen, aus unserem selbst gewählten Gefängnis durch die bereits geöffneten Türen hinauszutreten und dem Neuen zu begegnen, das auf uns wartet.

Alphabet: Angst oder Liebe – Der Film

Unser Wirtschafts- und Gesellschaftssystem wird durch krisenhafte Entwicklungen zunehmend in Frage gestellt, und eine Antwort ist nicht in Sicht. Die politischen und wirtschaftlich Mächtigen wurden zum Großteil an den besten Schulen und Universitäten ausgebildet. Ihre Ratlosigkeit ist deutlich zu spüren, und an die Stelle einer langfristigen Perspektive ist kurzatmiger Aktionismus getreten. Mit erschreckender Deutlichkeit wird nun sichtbar, dass uns die Grenzen unseres Denkens von Kindheit an zu eng gesteckt wurden. Egal welche Schule wir besucht haben, bewegen wir uns in Denkmustern, die aus der Frühzeit der Industrialisierung stammen. Die Lehrinhalte haben sich seither stark verändert und die Schule ist auch kein Ort des autoritären Drills mehr. Doch die Fixierung auf normierte Standards beherrscht den Unterricht mehr denn je. Denn neuerdings weht an den Schulen ein rauer Wind. “Leistung” als Fetisch der Wettbewerbsgesellschaft ist weltweit zum unerbittlichen Maß aller Dinge geworden. Doch die einseitige Ausrichtung auf technokratische Lernziele und auf die fehlerfreie Wiedergabe isolierter Wissensinhalte läßt genau jene spielerische Kreativität verkümmern, die uns helfen könnte, ohne Angst vor dem Scheitern nach neuen Lösungen zu suchen. Erwin Wagenhofer dokumentiert verschiedene Ansätze, sich dem Thema Bildung, Bildungsinhalte, Wissensvermittlung etc. zu nähern und sich kritisch damit auseinanderzusetzen.

Les méthodes pédagogiques utilisées pour éduquer nos enfants ne sont-elles pas dépassées ? De la France à la Chine, de l’Allemagne aux États-Unis, “”Alphabet”” questionne un système éducatif qui privilégie la performance au détriment de la créativité et de l’imagination. En exposant au grand jour les limites d’un modèle hérité de la révolution industrielle, pédagogues, chercheurs, scientifiques, chefs d’entreprise et élèves abordent le rôle de l’enseignement et envisagent des voies alternatives à nos pratiques actuelles. Après We Feed The World (sur la crise alimentaire) et Lets Make Money (sur la crise financière), Alphabet clôt « la trilogie de l’épuisement », comme l’appelle son réalisateur Erwin Wagenhofer.